Par la suite j’ai exercé comme animatrice scientifique au sein des « Petits Débrouillards », je faisais du « C’est pas sorcier » grandeur nature avec les enfants. J’y suis resté huit ans et je suis aussi devenue guide nature.
Pour pouvoir allier mes casquettes à la fois, le côté biologie marine et le côté sensibilisation. Pour vouloir protéger un milieu il faut le connaître !
J’ai commencé à plonger il y a quinze ans au centre d’océanologie de Marseille. J’ai aussi une formation de scaphandrier qui me permet de travailler sous l’eau en tant que scientifique.
A la fois facile et compliqué, facile dans le sens on on nous voit parfois comme des petites choses donc on nous aide à porter les bouteilles et… en fait c’est tout des fois on nous porte les bouteilles… rires. Pas évident dans le sens ou c’est encore un monde assez masculin donc on doit supporter les blagues douteuses.
Oui ! Parce qu’à l’heure actuelle on est minoritaires et se serait juste bien qu’on soit plus nombreuses. J’estime que les femmes ont autant leur droit, leur place dans ce milieu que les hommes. Les femmes sont capables et fortes techniquement.
C’est le terrain de jeu idéal ! Toutes ces îles, la diversité des sites, la biodiversité est incroyable ! C’est parfait pour sensibiliser au milieu et montrer à quel point il est précieux, et transmettre l’envie de le préserver !
Le poulpe, il a été démontré que c’est une espèce incroyablement intelligente pourtant il ne vit que deux ans ! Ce que j’adore c’est qu’on peut avoir une interaction avec eux on peut presque sentir une personnalité, il y en a des peureux des joueurs, des timides, des curieux et ça c’est terrible !